mardi 21 août 2007

La Mort

1. La mort est avant tout spirituelle.
Cette semaine, plusieurs éléments m’ont amené à réfléchir sur la mort. Tout d’abord, j’ai été invité samedi soir à prendre la parole lors d’un événement bénéfice servant à amasser des fonds pour vaincre le cancer. Mon exhortation spécifiait, entre autre, que le cancer est la conséquence d’un mal plus grand. Bien que nous puissions organiser un événement pour vaincre le cancer, il n’y aura jamais d’événement possible pour vaincre la mort. La science peut venir à bout du cancer, mais jamais elle ne sera capable d’enrayer la mort. Pourquoi? Parce qu'avant tout, la mort n’est pas physique, mais spirituelle. La mort physique est la conséquence de la mort spirituelle. C’est pourquoi la solution définitive pour vaincre la mort doit être de nature spirituelle.

2. La mort est causée par le péché.
Dans une de mes dévotions matinales quotidiennes, j'en suis venu à relire les premiers chapitres de la Genèse. Après la félicité du jardin d’Eden des chapitres 1 et 2, Il est intéressant de noter que la mort n’apparaît seulement qu’au chapitre 4, immédiatement après l’intrusion du péché dans l’histoire de l’humanité décrite au chapitre 3. Nous lisons que non seulement « Caïn se dressa contre son frère Abel et le tua » (4.8), mais il craint à son tour de mourir violemment -« Si quelqu’un me trouve il me tuera » (4.14). Le péché étant fondamentalement la rébellion contre Dieu, il coule de source que la peine soit premièrement spirituelle. Celle-ci étant la mort, elle a pour but d'effectuer une séparation totale d’avec Dieu (spirituelle et physique – dans la pensée juive il n’y pas de distinction et ce n’est qu’une seule et même chose). C’est pourquoi les pécheurs sont expulsés de la présence de Dieu en Éden (3.24), et que dès lors l’humanité ait cessée d’invoquer le nom de l’Éternel (4.26). La communion entre Dieu et l'homme est brisée!

3. La mort est aussi physique.
L'apôtre Paul résumera plus tard cet épisode comme suit : « C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,... » (Romains 5.12). Mais comment concilier cette réalité avec notre espérance de vie moderne? Si nous prenons une poule et que nous lui coupons la tête, quel sera le résultat? Elle continuera à courir pendant quelques instants! La tête spirituelle de l’humanité a été coupée par le péché, et notre vie physique n’est rien de plus que la poursuite de la course de la poule. Nous pouvons vivre 90 ans, amasser une fortune, recevoir les honneurs, vivre le succès, mais au bout de la ligne ce n’est que la course d’une poule sans tête face à l’éternité de Dieu. D'ailleurs il est intéressant de se rappeler que Jésus « est la tête du corps, de l’Église » (Colossiens 1.18). Une bonne définition d’un chrétien pourrait donc être : « Une poule à qui on a greffé une tête ».

4. Jésus a vaincu la mort.
« Dieu l'a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il fût retenu par elle »(Actes 2.24). Pourquoi était-il impossible que Jésus soit retenu par la mort? Parce qu’il était sans péché! D’où la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ. C’est pourquoi, en Jésus-Christ, nous avons la vie nouvelle (Jean 3.7), abondante (10.10) et éternelle (3.16). Et pour vous qui lisez ces quelques lignes? Avez-vous eu la vie nouvelle dans le passé? Avez-vous la vie abondante dans le présent? Aurez-vous la vie éternelle dans le futur? Jusqu’à quand laisserez-vous la mort dominer vos prières, vos projets, votre ministère, votre mariage, votre pureté, votre générosité, vos rêves? Jésus peut te redonner la vie maintenant ! Non seulement il peut, mais il veut! Il dit encore: Ce que je te donnerai aujourd’hui jaillira jusque dans la vie éternelle (Jean 4.14). Soyons donc une source de vie! «Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, Jésus y a également participé lui-même, afin d’écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et de délivrer tous ceux qui, par peur de la mort, étaient toute leur vie retenus dans l’esclavage ». Adieu!

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